Réponse de CropLife Canada concernant le Comité consultatif scientifique sur les produits antiparasitaires, de l’ARLA

L’industrie de la phytologie (science des plantes) est en faveur d’un processus canadien d’évaluation des risques liés aux pesticides qui soit indépendant, scientifique et transparent. L’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA), de Santé Canada, est reconnue mondialement pour la rigueur de son processus règlementaire, qui fait appel à des centaines d’experts scientifiques indépendants. Le public canadien bénéficierait de ce que Santé Canada fasse plus d’efforts pour expliquer clairement les processus et les décisions concernant les pesticides, plutôt que de créer un comité consultatif à motivation politique.

Si le Comité consultatif scientifique sur les produits antiparasitaires se concentrait sur des domaines très précis afin d’ajouter une expertise scientifique surpassant celle dont dispose l’ARLA elle-même, il pourrait apporter une valeur scientifique supplémentaire au processus d’examen. Malheureusement, le mandat actuel de ce comité semble si vaste, allant même au-delà des questions scientifiques, qu’il ne fera que répéter le travail déjà effectué et pourrait nuire à la capacité de l’ARLA de remplir son mandat et de prendre rapidement des décisions fondées sur la science.

Ces décisions rapides sont essentielles pour soutenir l’innovation, la compétitivité et la durabilité de l’agriculture canadienne. La création de ce comité mine la confiance du public envers le système de règlementation scientifique du Canada et ses experts indépendants hautement qualifiés.

L’évaluation des limites maximales de résidus (LMR) est expressément mentionnée comme relevant de la compétence de ce comité. En réalité, il n’y a aucune justification scientifique à la mise en place d’un niveau supplémentaire d’examen des LMR, qui sont fixées sur la base de normes internationalement acceptées. Ce point même illustre que la motivation sous-tendant la création du comité consultatif semble avoir peu à voir avec la science.

Tout comme le gouvernement du Canada a défendu avec fermeté la science derrière les vaccins, l’industrie agricole mérite qu’il explique et défende la science derrière les innovations agricoles, comme les pesticides.

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