Règlementation sur les néonicotinoïdes : une facture de 660 millions $ pour les Ontariens
Règlementation sur les néonicotinoïdes : une facture de 660 millions $ pour les Ontariens
Ottawa (Ontario) – 11 mai 2015 – Les agriculteurs ontariens ne seront pas les seuls à subir les répercussions d’une interdiction des néonicotinoïdes, révèle une étude de RIAS inc., chef de file en matière d’analyse de l’impact règlementaire dont le siège se trouve à Ottawa.
« Les Ontariens sont déjà accablés par une dette de plusieurs centaines de milliards de dollars et un déficit de 10,5 milliards, dit Ted Menzies, président et chef de la direction de CropLife Canada. Cette étude montre que non seulement les restrictions sur les néonicotinoïdes proposées nuiront aux agriculteurs et à l’environnement, mais en outre, selon des estimations prudentes, elles coûteront plus de 660 millions $ par an aux Ontariens et n’aideront en rien les abeilles. »
L’agriculture est le deuxième secteur en importance pour sa contribution au PIB de la province. Réduire les rendements de maïs et de soya en Ontario, comme le feront ces règlements, aura des conséquences directes sur de nombreux autres secteurs de l’économie. Les compagnies de transport, les fabricants d’aliments et les exportateurs seront touchés, ce qui aura une influence sur le PIB.
Les règlements sur les néonicotinoïdes proposés coûteront quelque 26 millions $ en frais administratifs, d’après les estimations de RIAS inc. Parmi les mesures coûteuses requises pour se conformer à ces règlements, citons la demande de licences, la vérification et le suivi des achats, la formation du personnel et l’inspection des champs au moyen d’un procédé impraticable, ainsi que, pour les agriculteurs, le temps et le coût liés aux exigences supplémentaires en matière de formation et de rapports à produire.
« Ce plan représente un énorme fardeau financier, dit Menzies. Tout cela, sans la moindre preuve tangible que ces règlements auront un effet positif sur la santé des abeilles. »
Même si le gouvernement de l’Ontario a indiqué que les agriculteurs qui démontrent leur besoin de néonicotinoïdes pourront les utiliser, le consensus chez les agronomes professionnels est que le système proposé est naïf et irréalisable, et ne permettra pas de prédire avec exactitude les menaces en matière de ravageurs.
« Les néonicotinoïdes ont été évalués soigneusement et approuvés par Santé Canada, dit Menzies. Il est difficile de comprendre pourquoi le gouvernement de l’Ontario nuirait ainsi aux agriculteurs et leur ferait subir un désavantage concurrentiel aussi énorme. »
Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter :
Erin O’Hara
CropLife Canada
613-230-9881, poste 3223